Pourquoi fait-on ce qu’on fait ?

C’est une question simple, mais quand on la regarde de près, elle dérange.

On se bat, on fuit, on cherche, on comble.
On mange trop, on dépense trop, on s’accroche à des relations qui ne nous ressemblent plus, on sabote nos propres chances.
Pas parce qu’on est faibles ou irrationnels.
Mais parce que chaque geste, même le plus insensé, répond à un besoin humain.

Ce que la plupart ignorent, c’est que nos comportements ne viennent pas du hasard.
Ils naissent d’une mécanique bien plus profonde : ce besoin viscéral d’avoir pied dans un monde incertain.
Certains y répondent par le contrôle — routines, certitudes, sécurité.
D’autres par le chaos — l’adrénaline, la nouveauté, la sensation d’exister.

Certains veulent être vus. Importants, uniques, irremplaçables.
D’autres cherchent simplement à aimer ou être aimés, à sentir un lien, une chaleur, une appartenance.
Et quand ces besoins ne sont pas nourris sainement, on trouve toujours un raccourci : mensonges, excès, drames, fuite.
Des solutions rapides pour combler un vide plus lent.

Mais il y a un tournant.
Un moment où l’on comprend que tout ce qu’on cherche dehors — la stabilité, la reconnaissance, l’amour — commence à l’intérieur.
Quand tu réalises ça, tes comportements cessent d’être des ennemis. Ils deviennent des messages.
Chacun te montre ce que tu essaies d’apaiser.

Et puis, au-dessus de tout ça, il y a deux besoins qui transforment tout :
Grandir. Contribuer.
Quand tu avances, quand tu donnes, tu redeviens vivant.
Tu ne cherches plus à combler, tu crées.

Alors, au fond, la question n’est pas “pourquoi tu fais ce que tu fais”,
mais qu’est-ce que tu essaies de nourrir en toi.
Et tant que tu n’en es pas conscient, ce besoin te dirigera.
Mais le jour où tu le vois, tu reprends la main.

Tu n’as pas besoin d’être parfait. Juste lucide.
Parce que c’est la lucidité — pas la volonté — qui ouvre la voie vers ton vrai changement.

Et bien sûr, si tu as besoin d’être accompagné pour cela, tu peux choisir un stage, une formation ou un accompagnement avec moi

D’ici là, continue de prendre soin de toi
Namasté

Jean-philippe